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 afghanistan aprés l'arrivée des forces de coalitions

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Date d'inscription : 02/03/2010

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MessageSujet: afghanistan aprés l'arrivée des forces de coalitions   afghanistan aprés l'arrivée des forces de coalitions Icon_minitimeMer 3 Mar - 2:16

tout sur la guerre civile en afghanistan
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MessageSujet: Re: afghanistan aprés l'arrivée des forces de coalitions   afghanistan aprés l'arrivée des forces de coalitions Icon_minitimeMer 3 Mar - 15:11

Des milices afghanes en renfort de l'Otan
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Les autorités afghanes, comme les responsables américains, comptent sur d'anciens combattants moudjahidins pour retourner la situation en Afghanistan
Les autorités de Kaboul, comme les responsables américains, font appel à d'anciens combattants moudjahidins pour venir à bout des insurgés en Afghanistan.

L'œil malin, coiffé d'un vieux keffieh à damier en guise de turban, la kalachnikov coincée entre les jambes, le commandant Bakhtiar cultive son allure de bandit des grands chemins. Autour de lui, ses hommes, telle une meute de loups affamés, n'inspirent pas d'avantage confiance. Pourtant, les autorités afghanes, comme les responsables américains, comptent sur d'anciens combattants moudjahidins, comme eux, pour retourner la situation en Afghanistan.
Lorsque le gouverneur de Kunduz a fait appel au commandant Bakhtiar pour chasser les talibans qui exercent un contrôle croissant sur cette province du nord du pays dominée par les pachtouns, il n'a pas hésité un seul instant. «Les gens avaient beaucoup de problèmes avec les talibans dans mon village de Ludin, raconte Bakhtiar. Les insurgés menacent la population, kidnappent et tuent. Lorsqu'ils ont assassiné le mollah Rachid, notre imam, les gens m'ont demandé d'agir. Alors, après avoir reçu l'aval du gouverneur, j'ai rassemblé mes hommes et j'ai organisé la sécurité.»
C'était il y a cinq mois. Désormais, Bakhtiar affirme qu'il contrôle la situation. D'ethnie pachtoune, comme le sont les talibans, il commande une trentaine d'hommes, qui se partagent une ving­taine de kalachnikovs. Tous sont d'anciens combattants moudjahidins, qui, comme lui, ont résisté à l'occupation soviétique dans les années 1980. «J'ai été blessé deux fois dans le djihad contre les Soviétiques, mais les talibans sont beaucoup plus dangereux, estime Bakhtiar. Ce sont des fanatiques. La police et l'armée afghanes ont peur d'eux. Nous sommes les seuls à les affronter et à les tuer.»
«Ils n'ont pas d'états d'âme»

Jusqu'à l'arrivée du commandant Bakhtiar, ni la police ni l'armée n'osaient s'aventurer à l'est de Kunduz. Seul le centre-ville est toujours considéré comme totalement sûr. Mais depuis que Bakhtiar a pris les choses en main, son village de Ludin et ses environs, ainsi que la route menant à Taloqan, sont de nouveau fréquentables. Dans le nord, plusieurs dizaines d'anciens commandants moudjahidins ont répondu à l'appel du gouvernement. «Si nous n'avions rien fait, les talibans et al-Qaida auraient pris le contrôle de la province, affirme Mohammed Omar, le gouverneur de Kunduz. Il y a de plus en plus de combattants tchét­chènes parmi eux. Et les gens nous disent que si nous ne faisons rien, ils seront obligés de passer du côté des talibans, pour avoir la paix. Nous fournissons une assistance à quelque 65 commandants moudjahidins, qui assurent la sécurité dans leurs villages en coordination avec la police. Parce qu'il ne faut pas compter sur les forces allemandes dans la région pour aller tuer les chefs de l'insurrection et leurs hommes. Les miliciens, eux, n'ont pas d'états d'âme».
Les opposants au projet s'inquiètent de voir les chefs de guerre locaux reprendre du service alors qu'il a fallu de longues années pour les démobiliser. Les forces de l'Otan ne leur fournissent ni armes ni assistance. Mais l'ANA, l'armée nationale afghane, leur a donné des armes, un appui logistique et une assistance médicale. De nombreux Afghans voient d'un mauvais œil le retour de ces miliciens qui s'étaient livrés à des exactions lorsqu'ils contrôlaient la région. «Chez les moudjahidins, il y a le meilleur comme le pire, confirme le chef de la police, le général Razak. Dans l'ensemble, ils sont bons. Mais il y a aussi parmi eux des voleurs et des drogués. Et puis, on ne sait pas de quel côté ils seront demain, alors on ne les compte pas dans nos effectifs.»

«Un risque d'ethnicisation»

Combattants étrangers, voleurs et bandits de tout poil sont aussi venus grossir les rangs des talibans dans la région. Lassée par les exactions des insurgés, la population préfère encore se tourner vers les milices. Une solution provisoire, en attendant l'arrivée de renforts américains dans la région, de 1 500 policiers supplémentaires et d'une brigade de l'ANA. Certains doutent que les miliciens déposent de nouveau les armes le jour où des forces régulières seront en mesure de contrôler la situation. À long terme, le recours à ces hommes risque de fragiliser, davantage encore, l'autorité du gouvernement du président Hamid Karzaï, déjà très précaire dans les provinces.
«Le recours aux milices fait de nouveau courir à l'Afghanistan un risque d'ethnicisation, parce que les intérêts personnels de ces commandants dépassent souvent l'intérêt général du pays», regrette le colonel allemand, Michael Matz, commandant de la QRF, la force de réaction rapide dans le nord de l'Afghanistan. C'est pourquoi les forces de l'Otan entendent reprendre le contrôle dans le courant du mois de mars, après l'arrivée de renforts et la réorganisation des forces dans le nord, qui sera divisé en trois secteurs afin d'y améliorer la sécurité. «Nous allons mener des opérations offensives, combattre et repousser les insurgés, explique le colonel Matz. Ensuite, la police se déploiera dans les zones reconquises, pour les tenir et incarner la présence du gouvernement. Nos hommes ne sont pas en mesure de tenir une zone pendant plus de cinq jours. Ensuite, c'est à la police de prendre le relais. Mais jusqu'à présent, nous avons manqué cruellement de forces de police et les insurgés reviennent dès que nous partons.»
Le commandant Bakhtiar promet qu'il déposera les armes dès le retour des autorités gouvernementales à Ludin. Restera alors à leur trouver une occupation… pour les empêcher de basculer du mauvais côté.

http://www.lefigaro.fr/international/2010/03/02/01003-20100302ARTFIG00404-des-milices-afghanes-en-renfort-de-l-otan-.php
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